Stéphanie Sokolinski est une chanteuse bordelaise, mais vous la connaissez sûrement mieux sous son nom de scène Soko. Si vous ne voyez toujours pas, il vous suffit d’écouter le tube qui l’a rendu célèbre I’ll Kill Her ou de savoir qu’elle a fait la première partie de M.I.A en 2007. Maintenant que vous avez situé le personnage, on peut continuer.
Elle a sorti le 2 mars dernier son deuxième album intitulé My Dreams Dictate my Reality. Un petit bijou de 13 titres qui succède au très sombre I Thought I Was an Alien. On retrouve dessus Who Where the Pants qui a fait l’objet d’un single ainsi que Monster Love en duo avec Ariel Pink qui est vraiment mon coup de cœur de cet album.
L’incroyable live de Soko
Soko était en France pour seulement trois dates à l’occasion de sa tournée européenne. Les trois villes chanceuses sont Lyon, Lille et Paris. C’est donc au Transbordeur que s’est arrêtée la bordelaise ce dimanche 15 mars. Un concert sold out. Des fans ravis, pour certains cela faisaient quelques années qu’ils attendaient de la voir.
Après une brillante première partie assurée par les lyonnais de Collection. Les lumières s’éteignent et les premières notes de la chanson qui a donné son nom à l’album débutent. S’en suivent une heure de rires quand elle fait monter des fans sur scène pour dire des poèmes avant d’entamer Bad Poetry, de pleurs quand elle chante seule avec sa guitare la très jolie Keaton Song.
Je ne saurais dire l’état dans lequel la plupart des gens étaient après ce concert. Pour ma part, c’est l’estomac noué que je suis sortie. Soko est une pile électrique mais fait en même temps passer tellement d’émotions par ses chansons et prend du temps pour chouchouter son public en lui proposant des câlins, des bisous et des photos après le concert. Nous savons que les artistes comme elle ne courent pas les rues donc quand il y en a il faut les garder précieusement.