Coups de Coeur

C’est maintenant que tu le découvres ? #8 Ulrika Spacek

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Salut.

Comme le dit si bien Frank Sinatra ci-dessus, ça faisait quand même quelques mois que mon nom n’était pas apparu sur le site. Si je devais donner une raison ce serait le planning, le temps m’ayant manqué autant qu’écrire m’avait manqué.

ulrika 2

N’ayant pas d’inspiration pour trouver une transition entre l’introduction et l’artiste présenté, j’ai mis une photo.

Ulrika Spacek

Cinq anglais qui font de la musique, c’est le retour au complet des One Direction. Les « boys » comme ils aiment être appelé par leurs fans, dont l’accent british laissent parfois à désirer, reviennent avec les cheveux gras, de la barbe, des guitares, une basse, une batterie et tout plein de grammes à disperser dans le sang ou dans des feuilles à rouler.

Sur-productif depuis qu’ils sont basés sur leur deux nouveaux leaders : Rhys Edwards et Rhys Williams, les 1D qui pour avancer sereinement ont désormais choisi le pseudonyme « Ulrika Spacek » reviennent après un dernier album discret sorti en Novembre 2015. The Album Paranoia sorti le 5 Février 2016 devient le premier jet d’une renaissance pour les anglais qui souhaitent attirer un nouveau public, plus intime sans doute.

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Il est marrant ton délire mais c’est quoi ? 

La formule des InRocks est très bien trouvée, ils définissent le groupe comme étant : « Entre Tame Impala et Radiohead ». Ulrika Spacek va faire le bonheur des amoureux de psyché. Si le terme succès est très faible pour définir la réussite de Tame Impala dans le monde, ce serait mentir si l’on disait que l’album d’Ulrika Spacek n’était pas inspiré par la vague amorcée, plus ou moins, par Kevin Parker et ses acolytes. Ulrika Spacek ajoute à sa musique une flopée de troubles psychiques et utilise moins de procédés électroniques que ses homologues australiens.

L’album, dont le titre « The Album Paranoia » annonce la couleur, est composé de 10 titres, il dure 45 min et plonge l’auditeur dans une bulle où se trouvent toutes sortes de substances moyennement licites et une succession de troubles tout aussi inquiétants. L’album joue sur un enchaînement d’ambiances qui oscillent entre énergie et morphine. On va synthétiser cela comme une expression de la schizophrénie, qui est un thème majeur dans les textes de l’album et de l’ambiance de l’album.

En conclusion, une belle expérience d’écoute dans la lignée d’un mouvement qui plaît de plus en plus, et un groupe qui peut devenir très productif dans les années à venir. L’écoute de l’album est possible ci-dessous.

La bise.

 

Tu en veux plus ?

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