On dit toujours après l’effort, le réconfort.
Alors, quand Hurluberlu revient de son footing mensuel, il aime bien se laisser porter par la saveur d’une bonne bière.
De plus, d’après les on-dit :
« la bière, tu verras! C’est bon pour la récup»
Même dans le sport de haut niveau, la question de la bière après l’effort se pose souvent.
Par exemple, la légende dit qu’Emil Zátopek, fameux coureur de fond tchécoslovaque des années 50 (ayant notamment été le précurseur de l’entraînement fractionné et ayant remporté trente-huit 10000m entre 1948 et 1954) buvait la fraîche boisson fermentée même pendant ses compétitions.
Les faits:
Après l’effort:
L’organisme a notamment perdu beaucoup d’eau, a consommé des glucides, des protéines et du sodium. Il lui faut donc du repos après la sollicitation ainsi que des apports pour combler ces carences.
La recette de la bière, en simplifiant est un savant mélange d’eau, d’orge malté et de levures.
Vous pouvez rapidement dire “OUF!”, car oui la bière contient de l’eau des glucides, des vitamines B6 et B12 et des minéraux essentiels comme le magnésium. Et un moment de partage et de détente après l’effort favorise la relaxation.
Mais:
Du calme, posez le décapsuleur et finissez de lire l’article.
– Les calories apportées par l’alcool (7kCal/g) ne sont pas métabolisables par l’organisme et ne participent pas à la récupération musculaire.
– La bière est diurétique. En effet, l’alcool diminue la fabrication d’une hormone : la vasopressine dont le rôle est de retenir l’eau dans l’organisme. L’évacuation de l’eau est donc favorisée alors qu’elle devait participer à la réhydratation de votre organisme.
– Dernier inconvénient, la bière est dépourvue de sodium qui est un acteur fondamental de la récupération glucidique.
En même temps, on va en boire une quand même non?
Alors pour la faire courte: OK pour une bière, mais une seulement, et à faible teneur en alcool (pas plus de 5°). Sinon pour ceux qui n’arrivent pas à capter l’attention du barman en soirée, on vous conseil de lire cet article