En cette période de pandémie, tout le monde connaît les dégâts occasionnés à l’échelle mondiale, tant d’un point de vue économique que social et sanitaire. La pandémie de covid-19, partie il y a quelques mois de Chine, à Wuhan, s’est rapidement propagée à travers le monde, surprenant ainsi les pays ayant réagi tardivement à son traitement.
En Italie, en Espagne, aux US et même ici en France, le nombre de morts reste à peine croyable. L’impact dont je parlerais dans l’article d’aujourd’hui, est relatif à l’économie, plus précisément à la bourse, et des retombées envisageables du point de vue de la population française. J’exposerai d’abord un état des lieux de la maladie avant de commencer.
Où en sommes nous avec le coronavirus ?
En France, la situation ne semble pas vouloir se calmer. Bien que l’on enregistre, si l’on se fie aux chiffre du Ministère de la Santé, un nombre de morts quotidiens de moins en moins nombreux ainsi que moins de submersion au niveau des hôpitaux, il n’en demeure pas moins que les statistiques restent effarantes : environ 500 morts tous les jours.
Cette situation dramatique pousse le gouvernement à réagir, mais la seule chose qui soit en son pouvoir est de retarder l’échéance de fin de confinement. Encore reste-t-il à savoir combien de temps encore cette politique restera tenable, au vu du gel de l’économie qui se met en place.
La précarité des personnes de classe moyenne et basse ne cesse de s’amplifier, et ces derniers se retrouvent acculés, n’ayant bientôt plus, pour certains, de quoi acheter des vivres. Les aides sociales proposées par l’Etat ne sont qu’éphémères, et ne pourront bientôt plus tenir.
La bourse de Paris, une chute vertigineuse
Mon domaine me permet de vous parler en profondeur du sujet de la bourse de Paris ainsi que la situation qu’elle vit actuellement. Et pour être honnête, c’est loin d’être joyeux.
L’indice phare de la bourse, à savoir le CAC 40, perd constamment des points depuis le début de l’épidémie. Même si parfois, un regain d’espoir peut naître en clôturant sur un pourcentage positif, les résultats généraux sont loin d’être satisfaisants.
Le jeudi 12 mars 2020, le CAC 40 clôturait avec la plus grosse chute de son histoire, à savoir -12,28%. Et pourtant, des moments difficiles, il y en a eu. Je me souviens des attentats du 11 septembre 2001, qui avait eu des conséquences désastreuses sur le marché de la bourse. Ce jour là, un déficit de -7.3% fut enregistré par l’indice de la bourse de Paris ! Soit beaucoup moins que celui du 12 mars dernier ! Ceci permet de se rendre compte de la gravité de la situation, que beaucoup négligent encore aujourd’hui.
La BCE, toujours fidèle à la philosophie du chacun pour soi
La Banque Centrale Européenne, par le biais d’un communiqué de sa directrice, à savoir Christine Lagarde, reste fidèle à ses habitudes, en laissant tomber les Etats, livrés à eux-mêmes. De tout temps l’Europe, la notion même d’Union Européenne, a été un leurre, un mirage, un piège tendu par des technocrates non élus qui décident à la place du peuple. Les Etats devront à la fois « gérer la crise sanitaire » et « limiter les dégâts économiques« , stipule Christine Lagarde qui ne compte aider personne.
La BCE va devoir revoir ses objectifs pour la croissance en 2020, fixés à 1,4% en décembre 2019.
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Quelles conséquences pour les Français ?
Meyer Azogui, président du cabinet du nom de Syrus Conseil, affirmait que pour la première fois, « une crise sanitaire avait des impacts sur le monde de la finance ». La chute de la bourse de Paris, ne semble pas inquiéter le Français moyen, et pour cause : peu de gens comprennent les mécanismes de la bourse et ses rapports avec la réalité économique concrète.
Avant de rentrer dans les détails, rappelons que le nombre d’épargnants Français, avant le début de cette crise, avait déjà sensiblement diminué par rapport au passé. En 2019, le nombre d’actionnaires Français individuels est estimé à 3 millions.
En 2006 celui ci approchait les 7 millions. La crise de 2008 a eu un fort impact, et à long terme, sur le nombre d’épargnants Français, mais aussi sur leur type de placement : ils préfèrent à présent investir dans les secteurs à moindre risques, quitte à rapporter moins.
Toutefois, il y a une bonne nouvelle à annoncer aux épargnants français, inquiets pour leurs placement en cette période de crise. Cette inquiétude est totalement compréhensible, surtout au vu des chutes boursières vertigineuses, ainsi que celles du prix du baril de pétrole.
Mais qu’ils se rassurent, l’impact sur les épargnes devrait être limité, beaucoup plus qu’ils ne le pensent, en tout cas. La raison à cela ? Et bien le comportement typiquement français, qui est de toujours favoriser la prudence. Cette fois ci, cet état d’esprit paye, car les produits les plus sûrs, qui ne rapportent pas tant que ça en temps normal, seront les moins affectés par la crise en cours.
En revanche pour les épargnants ayant suivi les conseils des banques les orientant vers des investissements en unités de compte, le risque de perte est là beaucoup plus élevé, puisque les marchés financiers sont directement concernés.
Pour les détenteurs de Plans d’Épargnes en Actions (PEA), ceux-ci devront, sans aucun doute, s’attendre à des pertes, puisque ce type de placements, étant déjà considéré comme volatile en temps normal, il est inévitable de prévoir sa chute.
En résumé, ce sont les preneurs de risques qui vont le plus en pâtir. Heureusement, il se font plutôt rares parmi les épargnants Français. C’est bien connu, plus un produit est risqué, plus il peut rapporter. Mais lorsqu’une crise, comme celle qui vient de nous tomber dessus, fait son apparition, alors les investissements les plus risqués se trouvent toujours en première ligne.
Article soumis par Maxime