Dans moins de deux mois débutera la 20ème édition de la Coupe du Monde de football organisée par la FIFA. Mais avant que le monde entier ne se mette à vivre au rythme « ballon rond », revenons sur les éléments fâcheux qui entourent l’événement.
Ca approche à grands pas…
Tous les 4 ans, arrivés début juin, il est un événement que la moitié de la population mondiale ne raterait sous aucun prétexte. En effet tous les mâles (ou presque) de cette planète (et aussi parfois quelques femmes, sans sexisme aucun) attendent impatiemment… la Coupe du Monde de football. Ainsi, les supermarchés se retrouvent envahis de footeux qui dévalisent les rayons bière, biscuits apéritifs et pizzas surgelées (source Carrefour/Auchan, aucun cliché n’est admis) et autres mets délicieux et gastronomiques, que les femmes, non-contentes de voir leurs hommes activer leur mode « macho », n’auront pas à cuisiner. Ces dernières, après avoir été prévenues qu’elles pourraient dire adieu à toute sortie en amoureux et à toute relation sexuelle pendant un mois, se retrouvent donc à prier chaque soir pour que l’équipe supportée par leurs maris se fasse éliminer le plus rapidement possible de la compétition… Pour vous situer, au dernier recensement lors de la Coupe du Monde 2010, le taux de divorce était de 200% supérieur à la moyenne (rassurez-vous, ce n’était pas le cas en France, puisqu’on a même vu le nombre de mariages augmenter en raison des performances exécrables réalisées par l’Equipe de France).
Dans le fond, la Coupe du Monde est un événement sportif, qu’on soit bien d’accord. Mais aujourd’hui, on constate (malheureusement ?) que cette manifestation est devenue bien plus qu’une simple dispute pour une baballe sur un terrain vert, accompagnée d’énergumènes chantant (ou pas) les hymnes nationaux en braillant. Aujourd’hui, c’est surtout un moyen de présenter les nouveaux maillots des équipes nationales, c’est l’occasion pour les requins marketing des enseignes mondiales d’exposer leurs publicités, pour les régies de vendre de l’espace publicitaire à des nombres à 7 chiffres, pour les politiques de redorer leurs blasons en exhibant fièrement une écharpe aux couleurs de leur pays, pour les chaînes de télévision de s’arracher les matches afin de détenir l’apanage de diffusion, … Bref, vous l’aurez compris, le foot, c’est plus ce que c’était.
Pourquoi ça fait débat ?
Mais trêve de plaisanterie, car les réjouissances s’arrêtent bel et bien là. En effet, l’engouement international créé par l’effet ballon rond semble pomper l’air à certains, sans mauvais jeux de mots. A commencer par notre coco national, monsieur Jean-Luc MELENCHON qui s’est exprimé récemment face aux journalistes de SoFoot à propos de la Coupe du Monde qui aura lieu au Qatar en 2022 : « Ne parlons pas de celle qui va avoir lieu au Qatar ! Le foot mondial va apporter appui à un régime politique barbare qui est une survivance du Moyen-âge. Et encore, le Moyen-âge contenait des aspects beaucoup plus sympathiques que ce machin qui est en plus une infamie écologique ». Par ces douces paroles, il dénonce toutes les affaires qui ont éclaté ces derniers mois dès lors que le Qatar a été choisi pour accueillir l’événement, à commencer par les problèmes climatiques qui avaient été soulevés (le Qatar connaît un climat désertique particulièrement chaud), les soupçons de corruption de membres haut placés de la FIFA par des Qataris fortunés, l’emploi illégal de main d’œuvre (notamment des népalais), ou encore la dénonciation du système politique du pays (monarchie absolue, sans système électoral ni partis politiques), …
Brésil 2014
Mais ne nous projetons pas aussi loin dans le temps, car il est inutile de rappeler que la Coupe du Monde de football arrive à grands pas en cette année 2014. Danseuses en bikini, tambours et autres instruments folkloriques d’Amérique du Sud seront de la partie. Vu de cette façon, ça peut faire rêver. Mais malheureusement là encore, le folklore brésilien est gâché par de nombreux scandales, qui suscitent encore aujourd’hui un débat géo-ethno-écolo-historico… politique.
Le Brésil, qui malgré son statut de pays en voie de développement, reste l’un des pays où les inégalités sont très marquées avec un taux de pauvreté élevé, a en effet investi dans la construction et la rénovation des infrastructures permettant l’organisation de la Coupe du Monde, et ce pour la modique somme de 10 milliards d’euros. Les mouvements de protestation dans les grandes villes ne cessent donc jamais depuis plusieurs mois, la population ayant tout simplement l’impression que son pays jette de l’argent par les fenêtres pour voir des hommes 100 fois plus riches qu’eux taper dans une baballe, alors que les priorités au Brésil restent la santé et l’éducation. Mais… La FIFA ayant toujours la bonne parole, cette dernière a « promis » (comme quoi il n’y a pas que les politiques qui sont adeptes de la promesse bidon) au peuple brésilien que les retombées économiques liées à la compétition devraient être trois fois plus importantes que les investissements. Ce qui reste à prouver…
D’immenses retards sont aussi prévus, le stade de Sao Paulo qui accueillera la cérémonie d’ouverture devrait visiblement « être terminé à la dernière minute » selon la FIFA. Que de points négatifs me direz-vous, mais rassurez-vous chers amis footeux, la Coupe du Monde aura bel et bien lieu, les joueurs joueront, les danseuses danseront et les tambours battront.
Et l’équipe de France ?
Et qu’en est-il de notre chère équipe nationale ? La clique à Didier sera prochainement annoncée, nous connaîtrons donc les 23 qui s’envoleront destination Rio pour… Tester les performances des prostituées brésiliennes (certain d’entre eux ayant eu quelques ennuis avec les françaises, ils préfèrent se tourner vers d’autres langues…). Ah, et il semblerait qu’ils y aillent également pour disputer la Coupe du Monde, information qui sera bientôt communiquée aux joueurs. Malgré cela, dans un élan de patriotisme, nous souhaitions tout de même glisser un petit « Allez les bleus », dans l’espoir de voir le logo d’Hulubberlu apparaître sur le maillot tricolore.
Pour terminer cet article en musique, nous vous faisons découvrir (si ce n’est déjà fait) la perle musicale (ou pas) pondue par Pitbull et Jennifer Lopez, qui est l’ « hymne officiel » de la Coupe du Monde 2014. Surtout, ne l’écoutez qu’une fois car d’ici quelques temps elle sera diffusée en non-stop sur les radios et télés, et nous ne voudrions surtout pas être à l’origine de vos sifflements d’oreille. La musique, c’est donc comme le foot, c’est plus ce que c’était…
Hugues.
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[…] si le Brésil est très loin d’être parfait dans son organisation, il demeure un hôte de choix pour accueillir cette 20e édition. À moins d’un mois du coup de […]
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