Voilà désormais quelques mois que le virus du coronavirus s’abat sur le globe, causant une crise sanitaire, mais aussi financière. A la suite d’une première explosion sur les marchés de la Bourse, c’est à présent l’ensemble de l’économie du monde qui rencontre les conséquences du Covid-19, en plus des arnaques fréquentes sur le net. Pour les personnes qui épargnent, il s’agit d’une épreuve. Alors comment réussir à gérer son épargne en situation de crise ? Si vous n’arrivez pas à vous motiver, les banques mobiles peuvent le faire pour vous.
L’épargne de précaution ou l’épargne financière ?
Tout d’abord, il est nécessaire de différencier deux formes différentes d’épargne :
- L’épargne de précaution qui prend la forme d’un filet de sécurité, lors d’une situation difficile. Il s’agit de l’épargne que l’on n’utilise pas, même en situation de force majeure, telles que des dépenses imprévues liées aux soins ou à la suite d’une perte de salaire, … Au mieux, cette épargne représente l’équivalent de trois à six mois de salaires. Dans ce cas, les Français favorisent le Livret A ou le LDDS.
- L’épargne financière : plan d’épargne salariale, assurance-vie, … Cette épargne réunit tous les autres produits bancaires.
Favoriser les valeurs refuges ?
Il peut être pertinent d’adopter cette stratégie si vous possédez des actifs risqués tels qu’un fond technologique en unités de compte. Pour ce genre d’épargne, la baisse est totalement incontournable. Dans cette situation, un arbitrage vers des valeurs refuges peut être davantage adapté. Après avoir connu cette forte baisse, les épargnants pourront s’accorder le temps de replacer leur fond sur des marchés pouvant repartir de façon rapide.
Valeur refuge idéal, l’immobilier conserve le cap en raison de rendements conséquents qui devraient conserver les tarifs des actifs dans un avenir proche. Cela dit, l’opportunité offerte par l’Etat aux sociétés de suspendre le paiement des loyers pendant l’épidémie a pu causer une diminution des valorisations des fonds des SCI et SCPI surtout. Le trading avec des brokers en ligne peut aussi être envisagé, vu le contexte – cependant prudence avec l’effet de levier !
Continuer de penser sur le long terme
En vérifiant votre épargne, vous vous rendrez compte que tous les voyants tirent au négatif. Dans ce cas, le premier réflexe des investisseurs est de réaliser des retraits de manière à compenser les moins-values. Bien entendu, certains supports, surtout ceux en unités de compte en assurance-vie, peuvent rencontrer des performances négatives en ce commencement d’année et une importante volatilité dans leur valorisation.
Cependant, il est préférable de ne pas prendre de décisions à la légère, qui ne permettraient pas d’améliorer la situation. Conservez à l’esprit que l’épargne financière constitue un investissement de longue durée, où l’horizon de placement est fréquemment de plusieurs années, et élaborée afin de rester fort face aux aléas des marchés financiers. Il vaut mieux donc baisser la tête et attendre.
Programmer ses versements
En raison de la diminution des marchés, les investissements que vous programmez peuvent aussi convenir à la situation. Ils sont une excellente manière de diminuer les risques. Effectivement, à dépense constante, cela offre la possibilité, en situation de crise, d’acquérir encore plus de parts. Les titres financiers peuvent augmenter ou baisser, par rapport au développement des marchés. Lorsque les marchés accroîtront de nouveau, ces parts feront accroître la valeur de votre portefeuille.
Diversifier les placements
Il s’agit de la principale règle en placement financier : ne jamais miser sur le même cheval. Par varier, cela prend en compte la forme de l’investissement, mais aussi le point de vue géographique.