Comme un printemps qui revient après un hiver rude, Frànçois and the Atlas Mountains a sortie son deuxième album « Piano Ombre », une ode majestueuse à l’amour, à la beauté féminine et à la vie. Un beau disque, emprunt de mélancolie et de poésie qui sera idéal pour vous accompagner dans la gaité du mois d’avril.
Frànçois and the Atlas Mountain: de la révélation à la confirmation
Je me souviens de la première fois où j’ai vu les Frànçois and the Atlas Mountains, c’était un après-midi pluvieux dans le parc National de Saint-Cloud, ils jouaient à Rock en Seine en 2011, dans le cadre des jeunes talents SFR.
Quelques années après, ils reviennent dans le festival parisien en temps que tête d’affiche. Une évolution certaine, qui est le fruit d’un long travail et de beaucoup de patience.
En effet, depuis 2003, Frànçois Marry (le leader du groupe) se forge son identité musicale, d’abord en solo outre-Manche où il jouera avec Camera Obscura, puis avec ses potes avec lequel il créait the Atlas Mountains en 2005, en hommage à un de leur ami musicien nomade.
De tournées Anglaises en tournées Européennes, le groupe a beaucoup murie depuis son précédent album « E volo Love » sortie en 2011. Un très bon disque sur lequel se trouvaient déjà quelques perles pops comme « Piscine », « Slow Love » ou « Muddy Heart ».
Mais en signant sur le label britannique Domino (Arctic Monkeys, Animal Collective, Hot Chip, Franz Ferdinand…), tout a changé.
Les Frànçois et the Atlas Mountains ont la possibilité de gouter à la reconnaissance internationale et Piano Ombre a tout pour plaire..
Piano Ombre, l’échappé belle
Chanté en anglais et/ou en français, décrit a posteriori par Frànçois comme “une course dans une forêt, une forêt un peu sombre, mais une course qui mène vers une sortie”, Piano Ombre est une collection de chansons merveilleuses, de balades pops incroyablement réussis, et d’histoires émouvantes .
Des morceaux tourneboulants, tant textuellements que musicalements, à la fois cérébraux et physiques. Mais surtout, un album de saison qui passe de l’obscurité à la clarté, de l’humidité à la chaleur et de la tristesse à la joie.
Le seul pas entre le romantisme de « la fille au cheveu de soie » et la résurrection de « Fancy Forstight » ou l’apothéose musicale du morceau « la vérité », caractérise parfaitement l’album . Un disque qui joue parfaitement entre les contrastes de la tristesse des sous-bois et la joie de clairière, si le premier porte la mort, le second apporte la vie, sorte de renaissance musicale qui se fait sentir tout au long de l’écoute.
Le résultat est sans appel, le nouvel album de Frànçois and the Atlas Mountain est tout simplement beau.
Une bande de potes avant tout
Frànçois and the Atlas Mountains c’est, comme bien souvent, une belle histoire d’amitié entre François, Pierre, Amaury, Jean et Gérard. Alors que la mère du leader du groupe est malade (le bien nommé François), ses potes le soutiennent, l’aide dans la construction de l’album et rendent les choses plus faciles, car après tout c’est à ça que serve les amis, à vous soutenir dans les moments pas forcément évidents que la vie peut vous faire traverser.
Cette cohésion entre les membres du groupe se sent sur scène, et rend chacune de leurs performances vraiment intenses pour le spectateur, que j’ai été, à deux reprises.
Coup de chance pour , le groupe s’est lancé dans une tournée française et européenne qui passera forcément par ta ville, plus qu’un conseil, on vous recommande chaudement d’aller les voir en live.
Frànçois and the Atlas Mountains, c’est le passé, le présent et le futur de la pop française…