(article sponsorisé)
Carvil, la marque de chaussures qui a du style
Bien que l’image de la France se ternisse à l’étranger, il y a certains domaines qui continuent de faire la renommée de l’Hexagone. Le luxe est l’un d’entre eux. La marque Carvil demeure à cet égard depuis des années une référence en matière de chaussure pour homme. De son unique magasin parisien, rue Pierre Charon, elle a chaussé les plus talentueux artistes du siècle dernier, de Jacques Dutronc, à Coluche en passant pas le grand Alain Delon.
Les modèles de ces derniers sont d’ailleurs mises en vente le 26 février prochain avec Artcurial. Pour cette occasion, on a décidé de revenir pour vous sur cette saga « made in France » qui fait rêver.
Carvil, une histoire authentique
En 1952, Henri Ledermann fonde la maison Carvil qui devient rapidement l’incarnation de l’élégance masculine à la Française. En effet dans une France, en pleine reconstruction de l’après-guerre, Carvil, invente, Carvil innove, et surtout Carvil sait exactement satisfaire les besoins de ses clients. Entre luxe et qualité, la maison Carvil a parfaitement su associer le savoir-faire français à l’élégance italienne, c’est ainsi que depuis des générations, elle produit ses chaussures en Italie, avec une sélection de cuir Hexagonale. Une alliance parfaite entre qualité, confort et style qui lui vaudront très vite les grâces de bon nombre de personnalités publiques, faisant de la marque une référence en la matière.
Carvil et la légende
Dans l’ébullition permanente des années 60, les hommes croquent la vie à pleines dents comme si les horreurs de la dernière guerre mondiale pouvaient resurgir à tout moment. L’économie se porte bien, et un peu partout la révolution culturelle s’amorce. Les mœurs et la musique changent, mais la mode demeure immuable. Alors pendant que les Beatles faisaient la première partie de Sylvie Vartan à l’Olympia en 1964, le magasin de la rue Pierre Charon voyait les plus éminents personnages de l’époque se bousculer sur son palier pour se faire chausser.
C’est à cette époque-là que le shah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi, achète par dizaine des chaussures de chez Carvil, tout comme le grand Michel Audiard et toute la troupe de gouailleurs des « Tontons Flingueurs » notamment Lino Ventura. Mais le plus grand client de cette époque dorée n’était autre qu’Alain Delon qui appréciait particulièrement les mocassins à mors.
Ainsi, si la légende associe la Repetto à Serge Gainsbourg, elle associe la Carvil à Jacques Dutronc. En effet en 1966, Dutronc sort son premier album intitulé les « plays boys », dans lequel il vante les mérites et la classe de Carvil. La réputation de la marque n’est plus à faire puisque les « playboys de profession sont habillés par Cardin et chaussés par Carvil ».
En 70 ans, Carvil a chaussé les plus grandes personnalités faisant de la marque française l’accessoire indispensable de tous gentleman qui se respecte.
C’est sans doute ce passé glorieux de bottier des stars qui a poussé Carvil en association avec la maison de vente aux enchères Artcurial de lancer une vente le 26 février prochain à l’Hotel Drouot sur quatre modèles phares liés à quatre grandes icônes françaises.
– « Le Dylan » : Ce modèle de bottines fut fait sur mesure en vernis blanc pour Claude François
– « L’Opéra » : Ce modèle fut fait sur mesure en velours rouge pour Coluche afin d’être assorti au tapis du Festival de Cannes (1986)
– « Le Triumphe » : Du temps de Michel Audiard et Les Tontons Flingueurs
– Et enfin, le fameux mocassin « Le Carvil » modèle de prédilection d’Alain Delon très présent dans son film Plein Soleil